Envisager une démission, c'est effectivement peser le pour et le contre, surtout vis-à-vis du chômage. Il faut bien avoir en tête que la démission est rarement compatible avec une indemnité chômage, sauf cas très spécifiques (démission légitime, par exemple pour suivre son conjoint qui déménage pour raisons professionnelles).
Refuser une rupture conventionnelle, en soi, n'a pas de conséquences négatives directes. Cela dit, si ton employeur te la propose, c'est peut-être qu'il y a des tensions ou une volonté de se séparer. Dans ce cas, il faut être prêt à d'autres scénarios (licenciement...).
Quand tu dis "problèmesavecmonemployeur", tu peux donner des exemples ? Parce que selon la nature de ces problèmes, ça peut jouer sur la qualification de ta démission comme "légitime" ou pas, et donc potentiellement ouvrir des droits au chômage.
Pour préciser un peu, c'est surtout une ambiance générale qui s'est dégradée. Beaucoup de petites remarques désobligeantes, une pression constante pour faire toujours plus, et un manque de reconnaissance flagrant du travail accompli. Rien de suffisamment grave pour justifier une action en justice, mais assez pour me rendre malheureux au travail. J'ai l'impression qu'ils cherchent la petite bête pour me pousser à bout en fait.
Je comprends mieux le contexte. C'est le genre de situation où tu te sens coincé.
Si tu veux te faire une idée des recours possibles (ou pas) en cas de licenciement abusif après un refus de rupture conventionnelle, cette vidéo de "Défendstesdroits" est pas mal faite
https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ[/video]. Bon, le titre est un peu racoleur, mais ça peut donner des pistes.
Euh... DataRaven81, je suis pas sûre que ton lien soit hyper pertinent. Il me semble que c'est plus un même... Enfin, bref, prudence quand même, Hercule19.
Hercule19, si l'ambiance est vraiment toxique et que tu as des preuves (mails, textos, témoignages de collègues, même si c'est délicat), tu pourrais peut-être envisager de demander une prise d'acte de rupture de contrat. C'est une procédure plus complexe qu'une démission, mais si elle est justifiée, elle peut te donner droit au chômage et être considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Par contre, il faut vraiment un dossier solide et être prêt à aller aux prud'hommes. C'est pas une décision à prendre à la légère, mais ça peut être une option si la situation est vraiment invivable.
Nova a raison, la prise d'acte est une option, mais risquée. Il faut vraiment avoir des billes. Des éléments objectifs et vérifiables, pas juste un ressenti.
Parce que si tu te lances là-dedans et que le conseil des prud'hommes requalifie ça en démission, c'est le pire des scénarios : tu perds ton emploi ET tu n'as pas droit aux allocations chômage. En gros, d'après les statistiques, environ 30% des prises d'acte sont requalifiées en démission par les prud'hommes, ce qui invalide toute possibilité d'indemnisation chômage.
Donc, Hercule19, il faut que tu sois sûr de ton coup. Si tu as des mails où ton employeur te fait des remarques désobligeantes, conserve-les précieusement. Idem pour les SMS. Et si tu as des collègues prêts à témoigner, c'est un plus non négligeable, même si, comme le dit Nova, c'est toujours délicat de demander ça. Mais sans ça, ça va être compliqué.
Une autre option, si tu es à bout, serait peut-être de te faire arrêter par ton médecin traitant pour burn-out ou troubles liés au stress au travail. Ça te permettrait de prendre du recul, de te reposer, et de préparer ton départ plus sereinement. Pendant ton arrêt, tu pourrais consulter un avocat spécialisé en droit du travail pour évaluer tes chances en cas de prise d'acte ou de licenciement pour inaptitude (si ton état de santé se dégrade vraiment). Statisquement, les arrêts maladie liés au stress au travail ont augmenté de 15% ces dernières années, ce qui montre que le problème est loin d'être isolé.
Et concernant la rupture conventionnelle, si ton employeur te la propose à nouveau, n'hésite pas à négocier les termes. Tu peux demander une indemnité supra-légale, c'est-à-dire plus élevée que l'indemnité légale de licenciement. En moyenne, les indemnités supra-légales représentent entre 1 et 3 mois de salaire, mais ça dépend de ton ancienneté, de ton salaire et de la capacité de négociation.
En résumé, Hercule19, il faut que tu évalues bien toutes les options avant de prendre une décision. Pèse le pour et le contre de chaque scénario, et n'hésite pas à te faire accompagner par des professionnels (avocat, médecin, conseiller en évolution professionnelle).
le 23 Mai 2025
Envisager une démission, c'est effectivement peser le pour et le contre, surtout vis-à-vis du chômage. Il faut bien avoir en tête que la démission est rarement compatible avec une indemnité chômage, sauf cas très spécifiques (démission légitime, par exemple pour suivre son conjoint qui déménage pour raisons professionnelles). Refuser une rupture conventionnelle, en soi, n'a pas de conséquences négatives directes. Cela dit, si ton employeur te la propose, c'est peut-être qu'il y a des tensions ou une volonté de se séparer. Dans ce cas, il faut être prêt à d'autres scénarios (licenciement...).
le 23 Mai 2025
Quand tu dis "problèmesavecmonemployeur", tu peux donner des exemples ? Parce que selon la nature de ces problèmes, ça peut jouer sur la qualification de ta démission comme "légitime" ou pas, et donc potentiellement ouvrir des droits au chômage.
le 24 Mai 2025
Pour préciser un peu, c'est surtout une ambiance générale qui s'est dégradée. Beaucoup de petites remarques désobligeantes, une pression constante pour faire toujours plus, et un manque de reconnaissance flagrant du travail accompli. Rien de suffisamment grave pour justifier une action en justice, mais assez pour me rendre malheureux au travail. J'ai l'impression qu'ils cherchent la petite bête pour me pousser à bout en fait.
le 24 Mai 2025
Je comprends mieux le contexte. C'est le genre de situation où tu te sens coincé. Si tu veux te faire une idée des recours possibles (ou pas) en cas de licenciement abusif après un refus de rupture conventionnelle, cette vidéo de "Défendstesdroits" est pas mal faite
https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ[/video]. Bon, le titre est un peu racoleur, mais ça peut donner des pistes.
le 25 Mai 2025
Euh... DataRaven81, je suis pas sûre que ton lien soit hyper pertinent. Il me semble que c'est plus un même... Enfin, bref, prudence quand même, Hercule19.
le 26 Mai 2025
Merci pour vos contributions et la vidéo ! Je vais regarder ça de près.
le 26 Mai 2025
Hercule19, si l'ambiance est vraiment toxique et que tu as des preuves (mails, textos, témoignages de collègues, même si c'est délicat), tu pourrais peut-être envisager de demander une prise d'acte de rupture de contrat. C'est une procédure plus complexe qu'une démission, mais si elle est justifiée, elle peut te donner droit au chômage et être considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Par contre, il faut vraiment un dossier solide et être prêt à aller aux prud'hommes. C'est pas une décision à prendre à la légère, mais ça peut être une option si la situation est vraiment invivable.
le 27 Mai 2025
Nova a raison, la prise d'acte est une option, mais risquée. Il faut vraiment avoir des billes. Des éléments objectifs et vérifiables, pas juste un ressenti. Parce que si tu te lances là-dedans et que le conseil des prud'hommes requalifie ça en démission, c'est le pire des scénarios : tu perds ton emploi ET tu n'as pas droit aux allocations chômage. En gros, d'après les statistiques, environ 30% des prises d'acte sont requalifiées en démission par les prud'hommes, ce qui invalide toute possibilité d'indemnisation chômage. Donc, Hercule19, il faut que tu sois sûr de ton coup. Si tu as des mails où ton employeur te fait des remarques désobligeantes, conserve-les précieusement. Idem pour les SMS. Et si tu as des collègues prêts à témoigner, c'est un plus non négligeable, même si, comme le dit Nova, c'est toujours délicat de demander ça. Mais sans ça, ça va être compliqué. Une autre option, si tu es à bout, serait peut-être de te faire arrêter par ton médecin traitant pour burn-out ou troubles liés au stress au travail. Ça te permettrait de prendre du recul, de te reposer, et de préparer ton départ plus sereinement. Pendant ton arrêt, tu pourrais consulter un avocat spécialisé en droit du travail pour évaluer tes chances en cas de prise d'acte ou de licenciement pour inaptitude (si ton état de santé se dégrade vraiment). Statisquement, les arrêts maladie liés au stress au travail ont augmenté de 15% ces dernières années, ce qui montre que le problème est loin d'être isolé. Et concernant la rupture conventionnelle, si ton employeur te la propose à nouveau, n'hésite pas à négocier les termes. Tu peux demander une indemnité supra-légale, c'est-à-dire plus élevée que l'indemnité légale de licenciement. En moyenne, les indemnités supra-légales représentent entre 1 et 3 mois de salaire, mais ça dépend de ton ancienneté, de ton salaire et de la capacité de négociation. En résumé, Hercule19, il faut que tu évalues bien toutes les options avant de prendre une décision. Pèse le pour et le contre de chaque scénario, et n'hésite pas à te faire accompagner par des professionnels (avocat, médecin, conseiller en évolution professionnelle).
le 27 Mai 2025
Clair et précis.