Quand tu parles de 'prix du marché', tu vises quel type de biens exactement ? Résidentiel, commercial, les deux ? Et tu penses à une zone géographique précise ou c'est plus général comme analyse ?
Oui, pardon, je pensais surtout au résidentiel, et plus particulièrement en zone urbaine dense. Mais la question se pose aussi pour le commercial, c'est vrai. Disons que je cherche à comprendre comment les modèles peuvent s'adapter aux différents types de biens et aux spécificités géographiques.
Salut Sofia et Zahra,
C'est une très bonne question, et je pense qu'il n'y a pas de réponse simple. Les modèles existants ont leurs limites, surtout quand on essaie de prévoir des krachs. L'idée d'utiliser des séries chronologiques et des panels pour détecter les bulles en temps réel, comme le mentionnent les données, est intéressante, mais il faut rester prudent. On parle quand même d'anticiper des comportements irrationnels, c'est un peu comme essayer de prévoir le prochain tremblement de terre 😅.
Pour le résidentiel en zone urbaine dense, c'est encore plus complexe. Les flux de capitaux internationaux, comme le soulignent les données, peuvent synchroniser les cycles immobiliers entre différents pays, ce qui rend les prévisions encore plus délicates. Faut aussi surveiller l'accessibilité financière des logements : si les gens ne peuvent plus emprunter, ça peut vite dégénérer. Le suivi de l'évolution des prix réels des logements est important, mais il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus. Il y a aussi la croissance du crédit et la volatilité des marchés boursiers qui entrent en jeu.
Et puis, comme tu le disais Sofia, il y a le facteur psychologique. La panique, la peur de perdre de l'argent, ça peut entraîner des ventes massives et accélérer la chute des prix. C'est difficile à quantifier, mais c'est un élément qu'on ne peut pas ignorer. La Banque de réserve fédérale de Dallas produit un indice d'exubérance, ça peut donner des indications, mais ça reste un outil parmi d'autres.
En gros, je pense qu'il faut combiner plusieurs approches : regarder les données historiques, suivre les indicateurs en temps réel (comme l'indice d'exubérance), mais aussi essayer de comprendre les dynamiques psychologiques et les facteurs externes (taux d'intérêt, inflation, etc.). Et surtout, rester humble et accepter qu'on ne peut pas tout prévoir. C'est un peu comme essayer de prédire le cours d'une action en bourse : on peut faire des analyses, mais il y a toujours une part d'aléatoire 🤷♂️. L'immobilier résidentiel est souvent un refuge en période d'incertitude, ça peut limiter la casse en cas de crise, mais il ne faut pas non plus se leurrer.
Donc, pour résumer, pas de formule magique, mais une approche globale et une bonne dose de prudence. 😉
Merci beaucoup Cosmicode73 pour cette réponse super complète et nuancée. Ça me donne pas mal de pistes à explorer. Effectivement, l'humilité est de mise face à ce genre de problématique... et beaucoup de prudence.
Cosmicode73 a bien résumé la complexité du sujet. Pour compléter, je trouve cette vidéo assez pertinente pour comprendre les mécanismes en jeu lors des cycles immobiliers, notamment les aspects psychologiques et financiers :
https://www.youtube.com/watch?v=uPGuI-rfj1s[/video] (Baisse des prix immobiliers 2023 ! Effondrement et récession économique).
Bon, alors j'ai regardé l'indice d'exubérance de la Fed de Dallas comme conseillé, et... c'est pas super rassurant. On dirait qu'il y a quand même des signaux qui clignotent, même si c'est pas une science exacte. J'ai aussi matté la video partagée par Lisbeth, et ça m'a fait froid dans le dos, pas vous ? Disons que je vais renforcer ma veille sur ce sujet, et peut-être dormir un peu moins tranquille...
Merci encore pour vos éclairages en tout cas.
Quand tu dis "signauxquiclignotent", tu pourrais préciser lesquels t'inquiètent le plus dans cet indice ? C'est la partie sur les revenus, les prix, ou un truc en particulier ?
En fait, ce qui m'a interpellé, c'est surtout l'écart entre les prix et les revenus, comme tu dis.
Mais aussi la partie sur le ratio prix/loyers, qui est quand même bien au-dessus de la moyenne historique. Après, je suis pas une experte hein, c'est juste une impression générale.
C'est un bon point, Sofia. Cet écart prix/revenus, c'est vraiment un indicateur à surveiller de près. On pourrait aussi ajouter que l'évolution des taux d'intérêt a un impact direct sur la capacité des ménages à acheter, ce qui peut accentuer ou atténuer ce décalage. L'endettement des ménages est important à regarder aussi, c'est un facteur aggravant potentiel.
L'endettement des ménages, oui, mais faut voir comment il est réparti. Si c'est surtout les ménages aisés qui sont endettés pour investir, c'est moins grave qu'un endettement massif des primo-accédants, non ? Ça change quand même pas mal la donne.
DataRaven81 soulève un point pertinent. La distribution de l'endettement est fondamentale. Cela me rappelle une affaire de détournement de fonds où le suspect avait disséminé l'argent sur plusieurs comptes offshore... Bref, revenons à nos moutons 🐑 : comment on obtient des données fiables sur la répartition de l'endettement des ménages ? C'est pas toujours transparent comme info, il me semble.
Si je comprends bien, on a commencé par s'interroger sur la fiabilité des modèles prédictifs, ensuite on a parlé des indicateurs comme l'indice d'exubérance, l'écart prix/revenus, et de l'importance de surveiller l'endettement des ménages, en insistant sur la nécessité d'analyser sa répartition.
Pour avoir une idée de la répartition de l'endettement, regardez les publications de la Banque de France et d'Eurostat. Souvent, ils publient des études sur la structure financière des ménages. Sinon, les enquêtes типа « Household Finance and Consumption Survey » (HFCS) peuvent donner des infos intéressantes. C'est pas toujours hyper récent, mais ça donne des tendances. 📈📊
Et sinon, pour compléter l'idée, regardez aussi du côté des assurances кредити; si ça se met à flamber, c'est souvent un signe que les banques se protègent parce qu'elles sentent que le risque augmente. 😉
Les assurances crédit qui flambent, c'est un indicateur, oui, mais ça peut aussi être juste une réaction des assureurs face à un durcissement général des conditions d'octroi, sans que ça traduise forcément un risque systémique imminent. Faut pas surinterpréter, quoi.
le 22 Mars 2025
Quand tu parles de 'prix du marché', tu vises quel type de biens exactement ? Résidentiel, commercial, les deux ? Et tu penses à une zone géographique précise ou c'est plus général comme analyse ?
le 22 Mars 2025
Oui, pardon, je pensais surtout au résidentiel, et plus particulièrement en zone urbaine dense. Mais la question se pose aussi pour le commercial, c'est vrai. Disons que je cherche à comprendre comment les modèles peuvent s'adapter aux différents types de biens et aux spécificités géographiques.
le 23 Mars 2025
Salut Sofia et Zahra, C'est une très bonne question, et je pense qu'il n'y a pas de réponse simple. Les modèles existants ont leurs limites, surtout quand on essaie de prévoir des krachs. L'idée d'utiliser des séries chronologiques et des panels pour détecter les bulles en temps réel, comme le mentionnent les données, est intéressante, mais il faut rester prudent. On parle quand même d'anticiper des comportements irrationnels, c'est un peu comme essayer de prévoir le prochain tremblement de terre 😅. Pour le résidentiel en zone urbaine dense, c'est encore plus complexe. Les flux de capitaux internationaux, comme le soulignent les données, peuvent synchroniser les cycles immobiliers entre différents pays, ce qui rend les prévisions encore plus délicates. Faut aussi surveiller l'accessibilité financière des logements : si les gens ne peuvent plus emprunter, ça peut vite dégénérer. Le suivi de l'évolution des prix réels des logements est important, mais il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus. Il y a aussi la croissance du crédit et la volatilité des marchés boursiers qui entrent en jeu. Et puis, comme tu le disais Sofia, il y a le facteur psychologique. La panique, la peur de perdre de l'argent, ça peut entraîner des ventes massives et accélérer la chute des prix. C'est difficile à quantifier, mais c'est un élément qu'on ne peut pas ignorer. La Banque de réserve fédérale de Dallas produit un indice d'exubérance, ça peut donner des indications, mais ça reste un outil parmi d'autres. En gros, je pense qu'il faut combiner plusieurs approches : regarder les données historiques, suivre les indicateurs en temps réel (comme l'indice d'exubérance), mais aussi essayer de comprendre les dynamiques psychologiques et les facteurs externes (taux d'intérêt, inflation, etc.). Et surtout, rester humble et accepter qu'on ne peut pas tout prévoir. C'est un peu comme essayer de prédire le cours d'une action en bourse : on peut faire des analyses, mais il y a toujours une part d'aléatoire 🤷♂️. L'immobilier résidentiel est souvent un refuge en période d'incertitude, ça peut limiter la casse en cas de crise, mais il ne faut pas non plus se leurrer. Donc, pour résumer, pas de formule magique, mais une approche globale et une bonne dose de prudence. 😉
le 23 Mars 2025
Merci beaucoup Cosmicode73 pour cette réponse super complète et nuancée. Ça me donne pas mal de pistes à explorer. Effectivement, l'humilité est de mise face à ce genre de problématique... et beaucoup de prudence.
le 23 Mars 2025
Cosmicode73 a bien résumé la complexité du sujet. Pour compléter, je trouve cette vidéo assez pertinente pour comprendre les mécanismes en jeu lors des cycles immobiliers, notamment les aspects psychologiques et financiers :
https://www.youtube.com/watch?v=uPGuI-rfj1s[/video] (Baisse des prix immobiliers 2023 ! Effondrement et récession économique).
le 24 Mars 2025
Bon, alors j'ai regardé l'indice d'exubérance de la Fed de Dallas comme conseillé, et... c'est pas super rassurant. On dirait qu'il y a quand même des signaux qui clignotent, même si c'est pas une science exacte. J'ai aussi matté la video partagée par Lisbeth, et ça m'a fait froid dans le dos, pas vous ? Disons que je vais renforcer ma veille sur ce sujet, et peut-être dormir un peu moins tranquille... Merci encore pour vos éclairages en tout cas.
le 25 Mars 2025
Quand tu dis "signauxquiclignotent", tu pourrais préciser lesquels t'inquiètent le plus dans cet indice ? C'est la partie sur les revenus, les prix, ou un truc en particulier ?
le 25 Mars 2025
En fait, ce qui m'a interpellé, c'est surtout l'écart entre les prix et les revenus, comme tu dis. Mais aussi la partie sur le ratio prix/loyers, qui est quand même bien au-dessus de la moyenne historique. Après, je suis pas une experte hein, c'est juste une impression générale.
le 25 Mars 2025
C'est un bon point, Sofia. Cet écart prix/revenus, c'est vraiment un indicateur à surveiller de près. On pourrait aussi ajouter que l'évolution des taux d'intérêt a un impact direct sur la capacité des ménages à acheter, ce qui peut accentuer ou atténuer ce décalage. L'endettement des ménages est important à regarder aussi, c'est un facteur aggravant potentiel.
le 26 Mars 2025
L'endettement des ménages, oui, mais faut voir comment il est réparti. Si c'est surtout les ménages aisés qui sont endettés pour investir, c'est moins grave qu'un endettement massif des primo-accédants, non ? Ça change quand même pas mal la donne.
le 26 Mars 2025
DataRaven81 soulève un point pertinent. La distribution de l'endettement est fondamentale. Cela me rappelle une affaire de détournement de fonds où le suspect avait disséminé l'argent sur plusieurs comptes offshore... Bref, revenons à nos moutons 🐑 : comment on obtient des données fiables sur la répartition de l'endettement des ménages ? C'est pas toujours transparent comme info, il me semble.
le 27 Mars 2025
Si je comprends bien, on a commencé par s'interroger sur la fiabilité des modèles prédictifs, ensuite on a parlé des indicateurs comme l'indice d'exubérance, l'écart prix/revenus, et de l'importance de surveiller l'endettement des ménages, en insistant sur la nécessité d'analyser sa répartition.
le 28 Mars 2025
Pour avoir une idée de la répartition de l'endettement, regardez les publications de la Banque de France et d'Eurostat. Souvent, ils publient des études sur la structure financière des ménages. Sinon, les enquêtes типа « Household Finance and Consumption Survey » (HFCS) peuvent donner des infos intéressantes. C'est pas toujours hyper récent, mais ça donne des tendances. 📈📊 Et sinon, pour compléter l'idée, regardez aussi du côté des assurances кредити; si ça se met à flamber, c'est souvent un signe que les banques se protègent parce qu'elles sentent que le risque augmente. 😉
le 29 Mars 2025
Les assurances crédit qui flambent, c'est un indicateur, oui, mais ça peut aussi être juste une réaction des assureurs face à un durcissement général des conditions d'octroi, sans que ça traduise forcément un risque systémique imminent. Faut pas surinterpréter, quoi.